La communauté scientifique est en émoi, et il y a de quoi. Matthieu Barrère, biologiste marin freelance, a découvert une espèce de sac plastique inconnue tandis qu’il effectuait une mission de reconnaissance à bord de son navire, le Désolé, je viens d’avoir mon permis bateau. « Je regardais la surface et là, au milieu d’un banc d’une centaine de sacs plastiques blancs qui nageaient en rythme, il est apparu. Élégant, majestueux : un sac plastique Prisunic ».
Conscient du caractère exceptionnel de sa trouvaille, il prend en photo le spécimen et l’envoie immédiatement à Pauline Habert, sa collègue à la Royal Academy of Shitty Plastics. « C’est un sac jaune et rouge qui d’après ce que nous avons vu dans son estomac se nourrit exclusivement de mégots et de cannettes de bières discount » confirme la chercheuse qui s’est notamment fait remarquer pour sa thèse “Taxonomie intégrative des populations de sacs plastiques d’eau douce”.
Pour l’heure, le scientifique n’en revient toujours pas : « Cette trouvaille est précieuse et rare. En effet, la dernière fois que l’on a découvert une nouvelle espèce de sac plastique dans l’Océan Atlantique, c’était il y a 15 minutes ! ».
Prochaine étape ? Une publication et sans doute de nombreux prix scientifiques pour l’analyse approfondie du fameux spécimen : « J’ai procédé à une étude de l’ADN de ce sac en plastique et ce que j’ai trouvé va bouleverser la science telle qu’on la connaît : c’est la première fois que je vois des chromosomes qui forment un être humain faisant un doigt d’honneur à la nature ».
Cet article est imaginaire et rédigé dans un but humoristique. L’utilisation de noms de personnalités ou d’entreprises est ici à but purement satirique.