Pourquoi miser sur un approvisionnement local ?

Cannelle (notre responsable achat qui déniche les meilleurs producteurs au prix le plus juste) et Caroline (notre cheffe R&D créative qui imagine chaque jour des nouvelles recettes) ont à coeur de travailler sur un approvisionnement locale. Les carottes bio de Sylvain dans le bassin landais ou notre crème de la Laiterie Les Fayes dans le limousin sont délicieuses, et surtout locales.

Mais pourquoi ce choix nous importe tant ?

Pour encourager l’économie locale

Caroline nous raconte “C’est l’économiste Michael Shuman qui parle d’entreprises “pollinisatrices”. J’appelle cette nouvelle génération d’entreprises les pollinisatrices du développement économique. Dans la nature, les pollinisateurs comme les abeilles, les papillons ou les chauves-souris transportent le pollen d’une plante à une autre et savent instinctivement que le brassage des pollens nourrit l’ensemble de l’écosystème. Les entreprises pollinisatrices travaillent de la même façon et transportent les meilleures pratiques d’une entreprise locale à une autre, nourrissant ainsi l’ensemble des entreprises locales et créant un écosystème entrepreneurial riche.” On adore cette idée de créer de la valeur au niveau local pour redonner du sens au territoire.

Pour minimiser notre empreinte carbone

On indique sur tous nos plats l’Eco-Score, un indicateur qui informe sur l’impact environnemental de nos plats. Des matières premières locales, c’est un trajet plus court pour arriver du champ à notre cuisine… Moins de carburant utilisé, donc. Pour nous, c’est une façon simple de faire mieux.

Pour utiliser des produits de saison

Si on voulait mettre à la carte des asperges en hiver (drôle d’idée, on en convient), il faudrait les importer d’un pays où la température hivernale correspond à nos températures printanières… Pas glop. En misant sur le local, on ne travaille que des produits de saison. Reste la problématique des fruits exotiques : mangue, avocat… On y travaille : Aurélia a déniché un producteur de kiwi dans la Drôme. C’est à quelques centaines de kilomètres de Paris : mieux que les importer de Nouvelle-Zélande !

Pour la dimension humaine

Difficile d’aller à la rencontre de nos producteurs lorsque ceux-ci sont au bout du monde. S’ils sont dans un rayon proche de chez nous, on peut les rencontrer régulièrement, développer des liens avec eux, vous montrer les coulisses de leurs travail lors de nos opés “producteurs chéris”. Quand on discute avec nos agriculteurs, on réalise que ce lien est primordial dans un métier souvent difficile, parfois solitaire.

Envie d’en lire plus sur le sujet ?
Un rapport du cabinet Utopies sur l’importance de l’économie locale
Un outil pour mesurer l’empreinte carbone de son assiette
Un article du mouvement Colibris sur l’alimentation locale et de saison