La semaine dernière, on vous présentait les micro-pousses du Paysan Urbain, qu’on utilise dans plusieurs recettes… Hé bien aujourd’hui, on est ravis de vous parler d’agriculture urbaine. Un sujet vaste, passionnant et qui nous tient à cœur.
Sous les pavés, le champ
Pour certains, l’agriculture urbaine n’est qu’une goutte de nature dans un océan de béton. Nous, on est persuadés qu’elle permet de reconnecter les urbains à la terre. D’ailleurs, dans leur friche de Romainville, Paysan Urbain accueille des enfants et des adultes pour leur faire (re)découvrir la magie de l’agriculture, par exemple via des potagers en carré.

Des friches, mais pas que
Il n’y a pas que les friches dans la vie. Vous faites pousser du basilic sur le rebord de votre fenêtre ? Bravo ! Vous êtes – à votre microscopique échelle – un agriculteur urbain. On peut aussi évoquer les jardins partagés, souvent mis en place par les mairies puis gérés par les habitants… Tous ces espaces verts contribuent à protéger la biodiversité des villes en accueillant insectes, oiseaux, animaux. Oui, oui, il y a de la vie sur nos balcons.
Quid de la pollution ?
Oui, c’est vrai, on ne peut pas le nier : en ville, les sols et l’air sont pollués. Mais ! Chez Paysan Urbain, la culture des micro-pousses se fait hors-sol, dans de l’engrais 100% bio. Ils expérimentent aussi l’aquaponie, une autre méthode de culture hors sol et vertueuse qui permet de produire beaucoup en espace réduit… Quant à la pollution de l’air, elle se concentre près du sol. Aucun risque, donc, quand on transforme un toit en potager.