Si l’humanité entière vivait comme les Français, nous aurions besoin des ressources de près de 3 planètes. Rien que notre consommation représente jusqu’à un quart de nos émissions de gaz à effet de serre. Une belle source d’économies potentielles pour inverser la tendance et être (enfin) à la hauteur des enjeux. Pour s’y mettre, je vous propose trois axes concrets. Vous êtes prêt.e.s ? 

1-Mieux consommer, c’est mieux s’informer 

Avant de foncer tête baissée dans la refonte profonde de votre quotidien, il est primordial de prendre un peu de temps pour aborder un sujet crucial : votre manière de vous informer ! Fake news, infobésité, porosité entre certains médias et les intérêts privés d’actionnaires, contrôle en hausse de la presse… nous avons d’excellentes raisons de revoir et de repenser notre façon de « consommer » les médias en allant par exemple du côté d’Imago TV, première plateforme Web dédiée aux thèmes de la transition personnelle et tout ce qui a trait au changement de notre société.

2-Mieux consommer, c’est aussi réparer 

Consommer, c’est surtout prendre soin de ses objets pour ne pas avoir à les remplacer. Votre four ne chauffe plus que par le haut, votre lave-linge inonde votre salle de bain à chaque utilisation… plutôt que de racheter le même produit neuf, et si vous osiez réparer ? Aujourd’hui, grâce à Internet, il devient très facile de réparer soi-même. Il existe tout un tas de tutoriels en ligne et de sites Web qui permettent de devenir de véritables pros comme iFixit ou SOSAV. L’important, c’est de se lancer. Et si jamais vous avez regardé et que vous n’y comprenez rien ou que vous savez que vous n’êtes pas très doué.e.s de vos dix doigts, pas de panique, vous pouvez vous rendre dans un Repair Café où des bénévoles vous conseilleront et vous aideront à remettre en état vos objets en panne.

3-Mieux consommer, ce n’est pas forcément acheter 

Quand on a vraiment le choix, pourquoi ne pas explorer la gratuité et l’usage plutôt que la propriété ? Le meilleur objet, c’est celui que l’on n’achète pas. Bienvenu.e.s dans l’économie collaborative. On loue, on prête ou on échange. Ici, c’est l’usage qui nous intéresse plutôt que la possession. La bonne nouvelle, c’est que ce modèle a tendance à se développer pour tous les types d’objets : les voitures sont partagées bien sûr, mais également les bateaux, les ustensiles de cuisine ou les équipements de sport. Et si vous avez un besoin plus régulier d’un objet, le troc est une excellente manière de subvenir à ses besoins avec les SEL (Système d’échange local) ou des communautés comme MyTroc.fr.